16/05/2024
Vie de l'agence
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L’Anses et le CSTB lancent l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont présenté ce jour le nouvel Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI). Fruit de la collaboration entre deux organismes majeurs et complémentaires dans les domaines de la construction et de la santé publique, l’OQEI vise à promouvoir la santé et le bien-être des occupants des bâtiments en France.

OQEI

 

 

Initié dans le cadre d’une convention co-signée par l’Anses et le CSTB, avec les ministères en charge de l’écologie, de la santé et du travail, ainsi que l’ADEME, l’OQEI a pour objectif d’évaluer et de surveiller la qualité de l'air et des espaces intérieurs, publics ou privés, afin d'identifier les risques pour la santé et de proposer des solutions efficaces pour les atténuer.

 

« Maison, bureau, école..., chaque individu passe en moyenne 85 % de son temps dans les environnements clos impactés par de multiples facteurs biologiques, physiques et chimiques. Il est indispensable d’évaluer l’ensemble de ces paramètres pour maitriser les possibles pollutions néfastes pour la santé ou sources d'inconfort. Dans un contexte de changement climatique, de sobriété énergétique et d’évolutions sociétales, l’OQEI ambitionne de jouer un rôle de premier plan comme outil d’aide à la décision et d’appui pour les politiques publiques » souligne Etienne Crépon, président du CSTB.

Succédant à l’Observatoire de la Qualité de l’air intérieur (OQAI), l’OQEI porte sur un périmètre élargi à l’ensemble des thématiques ayant une incidence sur le confort et la santé des occupants dans les environnements clos : qualité de l’air, poussières, bruit, lumière naturelle et artificielle, champs électromagnétiques, confort thermique.

« En élargissant le champ d'action de l’Observatoire, jusqu’ici limité à la qualité de l'air, aux autres facteurs de risques sanitaires essentiels, nous nous donnons les moyens de mieux comprendre leur impact global réel sur la santé et d’enrichir notre connaissance de l’exposome, à savoir la combinaison de toutes les expositions d’un individu tout au long de sa vie, au bénéfice d’une meilleure protection de la santé de nos concitoyens », indique Benoît Vallet, directeur général de l’Anses.

Le périmètre, les missions, l’approche transversale de l’OQEI ainsi que l’engagement de mise à disposition complète du fruit de ses travaux en font un centre de ressources scientifiques de référence unique en Europe.

En s’appuyant sur un réseau de partenaires scientifiques et opérationnels, l’Observatoire vise à collecter, assembler et produire des données et connaissances fiables et cohérentes à partir de bases ou d’études existantes, ou encore à travers la mise en place de campagnes nationales de mesures spécifiques.

Ses travaux seront mis à disposition de la communauté scientifique, des pouvoirs publics, des collectivités, des professionnels et citoyens, via un site internet, des plateformes numériques publiques ou encore des bulletins thématiques.

Les premiers travaux structurants de l’OQEI s’articulent autour de :

  • la mise en place d’un centre de ressources scientifiques mettant notamment à disposition les données et les enseignements des campagnes nationales logement ;
  • l’identification des campagnes prioritaires sur la qualité des environnements intérieurs et plus particulièrement sur leur déploiement annuel ;
  • l’exploitation des données issues des campagnes précédentes, telles que celles de la Campagne Nationale Logements 2 ;
  • la réalisation d’une campagne de mesures de la qualité de l’air intérieur dédiée à une thématique spécifique.

En documentant les expositions des populations aux facteurs de risques en lien avec l’évaluation des risques sanitaires, l’OQEI permettra de mettre en évidence les nouvelles problématiques et ainsi d’anticiper les risques pour la santé qui en découlent.