Chef d’unité : Marianne Chemaly
Chef d’unité adjoint : Anaëlle Kerouanton Le Gall
L’Unité hygiène et qualité des produits avicoles et porcins (HQPAP) compte plus de 30 agents assurant des missions de recherche, de référence, de surveillance et d’expertise dans le domaine de l’hygiène et de la qualité des produits avicoles et porcins.
L'unité détient quatre mandats de laboratoire national de référence sur :
L’unité contribue à la surveillance des bactéries zoonotiques et constitue ainsi un patrimoine biologique qu’elle conserve. Ce patrimoine est composé de souches de Salmonella (+ de 20 000), de Campylobacter (+ de 5 000), de Listeria, de Yersinia et de C. botulinum. Ces souches sont issues de contrôles obligatoires, de plan de surveillance et de contrôle, d’enquêtes épidémiologiques et de projets de recherche. L’unité conserve également des d’échantillons (bouillons, ADN) provenant des analyses diagnostiques réalisées lors de suspicions de botulisme animal.
Les informations concernant ces souches et ces échantillons sont répertoriées dans des bases de données qui peuvent être utilisées lors des enquêtes d’investigation en cas d’alertes sanitaires dans les élevages. L’unité est source de proposition de plans de surveillance et de contrôle auprès de la Direction générale de l’alimentation. Dans ce cadre elle peut être amenée à réaliser les analyses ou à récolter les souches.
Par ailleurs, des scientifiques de l’unité font partie des groupes de travail de la plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) et contribuent aux articles de la plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (ESA).
L’unité assure également des travaux d’expertise, dans le cadre des saisines Anses et au niveau européen, auprès de l'Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA).
Enfin, l’unité HQPAP assure une veille normative sur les méthodes de détection, de quantification et de caractérisation des bactéries d’intérêt.
Les recherches de l'unité ont pour thématique la maîtrise des agents bactériens zoonotiques, par une approche pluridisciplinaire, dans les filières avicole, porcine et aujourd’hui aussi bovine dans une approche de plus en plus fréquemment inter-filière. Les principales bactéries étudiées sont Salmonella, Campylobacter, Listeria, Yersinia et Clostridium botulinum, Clostridioides difficile.
Les travaux de recherche répondent au concept « one health », visant aborder les sujets d’étude en tenant compte des liens entre la santé humaine, la santé animale et la gestion de l’environnement. Les projets vont « de la fourche à la fourchette », « des bottes au séquenceur » et sont à l’interface entre l’animal, le consommateur et leur environnement. Du fait de leur caractère fréquemment multidisciplinaire et inter-filière, les projets sont souvent conduits en interaction avec les autres unités et services expérimentaux du laboratoire (SPPAE, SELEAC, Episabe, PBER…).
Trois axes thématiques de recherche sont mis en œuvre : la prévalence, les facteurs de risques et l’épidémiologie moléculaire ; la relation hôte-pathogène et les moyens de lutte.
Ainsi, des recherches sur les interactions entre les bactéries à risque pour la santé humaine et leur hôte seront menées tout au long de la chaîne de production des aliments dans un double objectif final :
Discovering the sources of Salmonella, Campylobacter, VTEC and antimicrobial resistance
Financement : Programme européen EJP One-Health
Production et analyse de métadonnées pour diminuer le risque d’introduction de porcs fortement excréteurs de Salmonella dans la chaine alimentaire
Financement : Région Bretagne
Partenaire : Conservatoire national des arts et métiers (CNAM, Chaire agroalimentaire)
Développement d’outils WGS pour discriminer les bactéries sporulées Clostridium botulinum et Bacillus cereus
Financement : Carnot Agrifood transition
Partenaire : Centre d’expertise agroalimentaire ADRIA Quimper
Étude de la circulation de Salmonella et Campylobacter entre les filières avicole et bovine
Financement : Anses
Partenaires : unités du laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort Episabe et PBER
Impact sanitaire de la méthanisation agricole mésophile : comment limiter la dissémination potentielle de souches pathogènes et/ou résistantes aux antibiotiques ?
Financement : Ademe
Partenaires : Inrae et unité Mycoplasmologie-Bactériologie-Antibiorésistance (Anses)
Monitoring the gut microbiota and immune response to predict, prevent and control zoonoses in humans and livestock in order to minimize the use of antimicrobials.
Financement : Programme européen EJP One-Health
Voir la page internet du projet
Botulisme animal : développement d’outils innovants pour le diagnostic, la prévention, le contrôle et les investigations