Dans les paysages bocagers, les haies qui bordent les champs cultivés rendent de nombreux services. Cependant elles sont souvent perçues comme des sources d’adventices, ces plantes sauvages généralement appelées « mauvaises herbes » et considérées comme indésirables. Des scientifiques d’INRAE, en partenariat avec des équipes de l’Anses, de l’Université de Rennes 1, du CNRS et, ont étudié les impacts des paysages bocagers sur les adventices. Leurs résultats parus dans Journal of Applied Ecology démontrent que les paysages bocagers favorisent la diversité en adventices, sans pour autant augmenter leur abondance dans les champs. Par leurs effets bénéfiques sur la flore, les haies pourraient donc favoriser la gestion durable des adventices et la conservation de la biodiversité dans les champs.